Alexandre et Mariama, deux jeunes amis, prennent le métro. Poussé par l’envie de mieux connaître son amie, Alexandre lui demande de lui parler de son pays d’origine, l’Afrique. Mariama commence alors à se remémorer l’histoire de ses ancêtres, à travers celle du « père de l’arrière-grand-père du grand-père de son père » qui fut esclave. On découvre alors l’histoire de ce continent, racontée par son ancêtre qui réussit à échapper à l’esclavage en se jetant à la mer. Sa liberté retrouvée, il prêta ses yeux à un oiseau et suivit par son intermédiaire les souffrances de ses frères noirs emportés, maltraités et tués par les Blancs. Et comme l’aïeul de Mariama se sentait toujours « esclave ici tant qu’ils sont esclaves là-bas », il alerta toute l’Afrique du sort réservé à son peuple avec son « tam-tam parleur »à
Le récit de la petite héroïne Mariama est accompagné de documents historiques qui détaillent les conditions de vie des esclaves dans les bateaux et dans les plantations, et de l’esclavage moderne toujours pratiqué à notre époque dans certains coins du globe.L'Esclave qui parlait aux oiseaux donne l’occasion d’apprendre aux enfants une partie très importante de l’histoire du monde, de manière poétique et engagée. Ce conte les pousse également à s’interroger sur la mémoire de ceux qui, comme eux, ne connaissent pas très bien leurs origines et le parcours de leurs ancêtres. Les dessins de Zaü illustrent parfaitement cette leçon d’histoire et de tolérance, en plongeant les enfants dans l’atmosphère africaine de cette époque.
